mercredi 7 mai 2014

Les Tsiganes en France, un sort à part, 1939-1946






"Livre de Emmanuel Filhol et Marie-Christine Hubert
Mars 2010

D’octobre 1940 à mai 1946, six mille à six mille cinq cents prétendus « nomades », tsiganes pour la plupart, vivant sur le territoire français depuis des générations, furent enfermés dans des camps d’internement. Initialement, la décision fut prise par les Allemands, le 4 octobre 1940, alors que lesdits « bohémiens », n’ayant déjà plus le droit de circuler depuis la déclaration de guerre, se trouvaient assignés à résidence. Tous les frais de surveillance, de ravitaillement et d’entretien étaient à la charge des autorités françaises. Avec un personnel incompétent. Une partie des détenus fut acheminée vers Buchenwald, Ravensbrück et Auschwitz.

 Mais le pire est que, après le 8 mai 1945, les représentants de la nouvelle administration française tergiversèrent encore des mois sur la législation à adopter.

Le drame des Tsiganes ? Aucun intérêt de la part des historiens aujourd’hui, pas une ligne dans les manuels d’histoire les plus utilisés dans les lycées.
La société française aurait-elle « choisi l’amnésie » ?
Lionel Richard

Depuis 70 ans RIEN pour les tziganes : pas une ligne effectivement dans les livres d’histoire, pas de date précise pour honorer nos morts, pas de reconnaissance du génocide tzigane.
Nos familles ont été persécutés parce qu’ils sont naît TZIGANES et encore aujourd’hui nous subissons le rejet mais les hautes instances continuent à faire la sourde oreille.

Commémorons l’ARMISTICE 1945 c’est important et soyons présents sur tous les fronts. Plus nous serons omniprésents plus ils verront que nous existons et ne baissons pas les bras.

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