vendredi 31 octobre 2014

Samudaripen





 Ces trois personnes ont grandement participé au dossier de la reconnaissance du génocide et nous ne pouvons que leur rendre hommage


Le samudaripen (génocide des tziganes), génocide oublié s’il en est, comme l’avait défini Christian BERNADAC, dans son livre « l’Holocauste oublié » est une page de l’histoire contemporaine des plus tristes écrites avec le sang de notre peuple.  Près de 1 million de victimes (hommes, femmes, enfants) est le fruit  de l’acharnement des bourreaux du IIIème Reich réalisé devant le silence des nations. Aujourd’hui, la position qu’a adressée la Présidence de la République à l’attention de l’association Notre Route -Amaro Drom- nous conforte dans l’idée que rien n’est jamais définitif mais la reconnaissance du génocide par le Président de la République, Monsieur François Hollande ne règle pas tout loin s’en faut.

Après 27 ans de lutte  une nouvelle page s’ouvre pour que la réalité de ce  génocide soit, au même titre que la Shoa, inscrit dans les  programmes scolaires et ce n’est pas chose aisée car le courriel que nous avons  envoyé  à Madame Najat Vallaud Belkacem Ministre de l’Education Nationale,  n’a toujours pas reçu de réponse.

Voilà où nous en sommes aujourd’hui mais là nous sommes un peu moins esseulés dans ce combat car l’armada de coucous a ouvert les parapluies et ce qu’il y a de plus bizarre c’est que depuis que nous avons reçu confirmation de la reconnaissance, des écrits, des déclarations et autres fleurissent sur la toile. Mais lorsque nous appelions à l’union des associations pour la reconnaissance aucune n’a répondu et quand le Comité d’Action pour la Reconnaissance du Génocide Tsigane, créé à notre initiative avec toutes les tendances politiques et les médias (FR3 , LCM, La Marseillaise, La Provence, Médiapart, Radio bleu Drome Ardèche etc) la seules associations qui se sont jointes à notre initiative ont été la J A F et Amnésie internationale communauté Arménienne qui est à ce jour toujours à nos côtés.

La réalité est celle-ci et reste une et indivisible.

Les nôtres du fond de leur charnier réclament justice eh bien nous leur disons «  commencez à penser à dormir en paix nous avons fait et continuons à faire pour que rien ne soit oublié volontairement ou involontairement.

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